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Conception d’un NAS Raspberry Pi pour l’impression 3D

Vue 3D de la cage à disques du NAS

J’ai conçu et construit un serveur NAS (stockage de fichiers) en bois, avec un CPU AMD classique dedans et 4 disques de 4To. Il tourne sous Open Media Vault 5 (OMV), avec tous mes dockers (Tous deux des logiciels libres et gratuits!). En plus, j’ai 4 disques externes de 4To, en backup des disques du NAS. Jusqu’ici, je branche chaque disque, avant de lancer un Rsync pour synchroniser vers le disque de backup.

Mais plutôt que d’avoir des disques “en vrac”, j’ai décidé de concevoir avec FreeCAD (Aussi libre et gratuit!) un ensemble de pièces qu’on peut fabriquer à l’imprimante 3D, et qui une fois assemblées permettront de construire facilement un second NAS. Nous verrons ici la conception des pièces dans FreeCAD, ce qui peut vous donner une idée de ce que permet ce logiciel.

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Fabrication d’un NAS maison – étape 2 : réalisation du boitier.

Fabrication d’un NAS maison – étape 2 : réalisation du boitier.

Fabriquer un boîtier n’est pas très compliqué. Il faut juste un plan, des matériaux, et quelques outils. Pour ma part, j’ai décidé d’utiliser du bois, plus précisément du contreplaqué. Ce choix peut paraître surprenant car ce matériau est plus connu comme isolant thermique. Toutefois, il est facile à travailler, peu cher, résistant et peut avoir un bel aspect. De plus, faire son boîtier soi même permet de penser l’aération. Je ne crains donc pas les surchauffes, puisque les composants seront abondamment ventilés. Je vais vous présenter ici la première version de mon boîtier NAS, déjà finie au moment de l’écriture de ce billet.
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Faire un NAS pour stocker ses données de façon fiable – étape1 : choix du matériel.

Faire un NAS pour stocker ses données de façon fiable – étape1 : choix du matériel.

Principes de base des NAS et du stockage réseau

Synology DiskStation DS112j

Synology DiskStation DS112j

Si l’on veut stocker des données pour pouvoir y accéder depuis plusieurs ordinateurs, la solution la plus simple est de partager le disque dur qui contient des données sur le réseau. Cela est simple et peu coûteux. La contrepartie est qu’il faut laisser cet ordinateur allumé, et que si c’est un ordinateur sous Windows, l’administration et la gestion des données et des droits d’accès ne sera pas très fine. C’est pourquoi existent les NAS, ou “Network Attached Storage” pour  serveur de stockage réseau. Ces derniers sont de petits ordinateurs, généralement sous Linux, et dédiés au partage des données. Leur consommation est faible, et ils possèdent une interface d’administration plus ou moins complète et bien faite. Les modèles Synology ont par exemple très bonne réputation. L’inconvénient majeur est toutefois leur coût : il faut compter environ 150€ pour un NAS à un disque,  250€ pour deux disques, et bien souvent plus de 500€ pour quatre disques. En outre, bien certains modèles comme ceux de Synology soient très “customisables”, et aient de nombreuses fonctionnalités, on ne peut pas nécessairement faire tout ce que l’on souhaite dessus. Enfin, les processeurs embarqués dans les modèles les moins chers sont peu puissants, et offriront de plus faibles performances.

Mon projet

Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de fabriquer mon propre NAS, à partir de composants de PC standard, d’une distribution Linux, d’un peu d’huile de coude, et en bricolant un peu. Tout cela afin d’obtenir un NAS pouvant accueillir un grand nombre de disques, offrant de bonnes performances, l’encombrement le plus restreint possible pour sa capacité, tout en étant extensible, et un coût très modéré.

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