Principes de base des NAS et du stockage réseau
Si l’on veut stocker des données pour pouvoir y accéder depuis plusieurs ordinateurs, la solution la plus simple est de partager le disque dur qui contient des données sur le réseau. Cela est simple et peu coûteux. La contrepartie est qu’il faut laisser cet ordinateur allumé, et que si c’est un ordinateur sous Windows, l’administration et la gestion des données et des droits d’accès ne sera pas très fine. C’est pourquoi existent les NAS, ou “Network Attached Storage” pour serveur de stockage réseau. Ces derniers sont de petits ordinateurs, généralement sous Linux, et dédiés au partage des données. Leur consommation est faible, et ils possèdent une interface d’administration plus ou moins complète et bien faite. Les modèles Synology ont par exemple très bonne réputation. L’inconvénient majeur est toutefois leur coût : il faut compter environ 150€ pour un NAS à un disque, 250€ pour deux disques, et bien souvent plus de 500€ pour quatre disques. En outre, bien certains modèles comme ceux de Synology soient très “customisables”, et aient de nombreuses fonctionnalités, on ne peut pas nécessairement faire tout ce que l’on souhaite dessus. Enfin, les processeurs embarqués dans les modèles les moins chers sont peu puissants, et offriront de plus faibles performances.
Mon projet
Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de fabriquer mon propre NAS, à partir de composants de PC standard, d’une distribution Linux, d’un peu d’huile de coude, et en bricolant un peu. Tout cela afin d’obtenir un NAS pouvant accueillir un grand nombre de disques, offrant de bonnes performances, l’encombrement le plus restreint possible pour sa capacité, tout en étant extensible, et un coût très modéré.