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Composants de R.Ian – pièces à imprimer ou acheter

châssis de R.Ian assemblé avec les roues, moteurs, la batterie et les contacteurs.

Dans un précédent billet, nous avons vu les objectifs qui ont guidé la conception de R.Ian, et dans le suivant détaillé la conception paramétrique des roues. Nous allons maintenant nous pencher sur les composants de R.Ian, à savoir la liste exhaustive des éléments nécessaires pour le construire de A à Z.

Voyons en pratique la  liste des composants de R.Ian :

Composants de R.Ian à imprimer en 3D :

Au total, les composants de R.Ian à imprimer reviennent à 2.91€ pour le filament, pour un peu moins de 3 heures d’impression 3D à des vitesses normales, et on en a pour 57g de PLA et 12g de ninjaflex.

Composants de R.Ian à acheter

A ce point, nous avons toutes les pièces nécessaires pour un robot minimal pour un peu moins de 27€. Les éléments suivants sont facultatifs, mais tout de même recommandés :

Avec tout cela, nous avons les éléments du robot pour environ 35€, en incluant des options qui ne sont pas nécessaires, mais sympathiques. Nous considérerons que ces options font partie du robot de base, mais elles restent des options car elles peuvent être enlevées si souhaité, tandis que le reste est nécessaire au fonctionnement de R.Ian

Le robot est amené à changer un peu, avec notamment un étage optionnel supplémentaire, pour accueillir un raspberry pi zero (5€), ou un autre modèle (le zero est préféré car moins cher, mais je ferai les pièces pour les autres modèles), mais aussi une carrosserie (une nouvelle pièce à imprimer), qui protégera l’électronique et les capteurs, tout en fournissant une poignée pour attraper le robot, et en gardant l’avant ouvert pour le capteur optique (toutefois couvert par dessus, celui ci étant fragile, surtout monté sur le servomoteur). Cette pièce devrait augmenter le prix total d’un euro environ.

Enfin, le système de roues actuel ne me satisfait pas, la roue sur pivot à l’avant était trop chère, et les axes des servomoteurs sont trop fragiles. Ces servomoteurs sont de plus de qualité un peu médiocre, je pense donc passer à des moteurs DC classiques. Il faudra donc que je conçoive un système imprimable de roue sur pivot, ou alors que je passe à un système de chenilles. J’ai déjà des moteurs en tête, et j’ai conçu le système de fixation des roues sur ces moteur, il me font concevoir les chenilles et les roues libres. L’objectif est aussi de rendre le robot plus solide, pour un usage scolaire.

Dans un prochain billet, je reviendrai sur divers éléments de la conception, comme par exemple les roues, qui sont hautement paramétrables (nombre de rayons, taille, épaisseur, pneus etc).

Roues de R.Ian et motorisation

Dans la version actuelle de R.Ian, j’ai décidé d’utiliser des servomoteurs à rotation continue. En effet, pour faire un robot, il est difficile de faire plus simple en matière d’assemblage, puisque chaque servomoteur utilisera un fil pour l’accès au +5V, un second pour la masse, et un troisième connecté à un GPIO. Cela signifie que pour les deux moteurs, on utilise seulement deux GPIO, et que l’assemblage est très simple, ce qui est l’un des objectifs du robot. Il nous faut maintenant des roues adaptées. Puisque nous cherchons à réduire les coûts, une solution est de les fabriquer, ce qui nous permettra également de les ajuster précisément à nos contraintes. Détaillons maintenant tout cela.

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REA – motorisation : choix des composants

moteur à courant continu simple

Pour notre programme REA, nous développons un Rover d’Exploration Autonome. A la précédente étude, nous avons étudié les modes de déplacement accessibles, avant d’opter pour un système basé sur des roues/chenilles, avec un système de conduite différentielle.

L’objectif sera d’utiliser une source d’énergie quelconque pour générer un mouvement de rotation pour entraîner les roues. Puisque nous avons choisi la conduite différentielle, il nous faudra deux moteurs (ou N paires).

Étudions maintenant les solutions de motorisation qui nous sont accessibles.

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R.Damil : un mini robot Atmega328p (puce d’Arduino) minimaliste, simple et économe en énergie.

Le robot une fois complet.

A quel point un robot peut il être simple à concevoir? Il y a un moment (en 2013), je me suis demandé à quoi ressemblerait le robot le plus simple que je pourrais fabriquer. Je vous propose de découvrir dans ce billet le résultat.

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